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Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut de Yahia Belaskri


Auteur: Yahia Belaskri

Titre: Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut

Edition: Apic édition 09/2011 (147 pages)

Quatrième de couverture: « Déhia et Adel s’aiment d’un amour profond. Mais leur histoire n’a pas toujours été heureuse. Rescapés de l’horreur, ils ont eu tout à reconstruire. Ensemble. Avec beaucoup de délicatesse et de retenue, l’auteur nous livre leur histoire ainsi que celle de Badil, lefrère d’Adel. Tous les trois sont nés et ont grandi en Algérie, pays qu’ils ont aimé mais qu’ils ont décidé de fuir lors de la montée du fanatisme religieux au début des années 1990. En évoquant ces trois destins en proie à une violence inouïe, Yahia Belaskri dresse un portrait émouvant et sans concession de l’Algérie des « années noires ». »

Ce n’est pas mon premier belaskeri, et cette deuxième lecture fut l’occasion d’une confirmation du talent de cet auteur discret, comme le dit bien Alain Mabanckou sur son blog et sur la quatrième de couverture de ce roman dans son édition algérienne.
J’ai bien apprécié la contradiction de ce roman. L’histoire unit deux êtres, Adel et Dehia (j’adore ce prénom), tout deux quête de construction et de renouvellement. Tous deux ont fui un passé sombre et tragique, mais de leur union l’optimisme semble poindre. Le malheur et tout le poids de la tragédie semble derrière eux. Mais…
Le style est beau et simple, tellement simple qu’il parait sans trop de charme, mais tellement beau et sans fioritures qu’on ne peut que l’apprécier.
Comme toujours, le médecin que je suis est déçu par l’imprécision scientifique médicale, notamment dans  les causes de décès. Mourir de tristesse, ou s’évanouir a chaque mauvaise nouvelle…!  C’est un fait que je retrouve chez beaucoup d’auteurs, et qui me gêne un peu personnellement, mais qui n’ôte rien à la valeur du texte.
J’aime beaucoup ce livre, aussi je suis très heureux de l’avoir trouvé, et je ne cesse de répéter a quel point il peut être difficile ici en Algérie des titres précis. En cherchant ce livre, j’ai fait une belle rencontre, très intéressante littérairement et humainement.


3 Réponses

  1. Contente que tu as pu le trouver finalement. Je continuais à le chercher pour toi de mon côté, mais même ici, difficile de le trouver en rayons….

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    • Je l’ai trouvé en édition algérienne, tout comme son premier roman le bus dans la ville. J’espère que tu vas bien, ravi de te lire de nouveau!!
      Dadi

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  2. bonjour, en cherchant un article sur « Si tu cherches la pluie… » de Yahia Belaskri afin de l’envoyer à un ami algérien, je trouve votre blog et je lis avec intérêt les commentaires postés au sujet du livre, de ses livres, et de leur auteur. je ne viens pas rajouter mon commentaire à vos lectures, dont je partage souvent les réactions, violence – oui, amour – aussi, réalité – hélas souvent oui, désespoir certes et toujours ce désir de dire la noirceur et ouvrir malgré tout vers une embellie fugace mais possible. personne ne parle du personnage de Lucio (lumière) inspiré d’un personnage réel qui se bat pour que le sort des harragas ne soit pas aussi vain que la course de leur barque sur les rochers de Méditerranée… me voila finalement partie pour un commentaire! et je venais simplement vous signaler des « lectures algériennes » car vous citez une liste d’auteurs que je complèterais volontiers avec Anouar Benmalek édité chez Fayard, Mouloud Ferraoun contemporain de Camus et de Yacine Kateb, Kébir Ammi chez Gallimard, Boualem Sansal aussi, Maïssa Bey que je cite enfin, femme algérienne à qui je donne pour ma part une place de choix. je finis ce matin, un texte fort, noir, d’une belle écriture (à mon goût) « Où j’ai laissé mon âme » de Jérôme Ferrari, une réflexion spirituelle, philosophique, humaine, qui nait durant la guerre d’Algérie par un auteur pourtant né en 1968! je finirais par un auteur algérien édité aux éditions Barzakh à Alger (qui souvent coédite avec Actes sud ici), Habib Ayyoub ; il écrit des nouvelles qui semblent parfois s’effilocher vers une forme surréaliste et dont l’écriture exacte ramène aux ruelles de Delys sous la lumière blanche par temps de brise, Ayyoub le délyssieux! j’espère vous avoir donné envie de lire de ce côté là de la mer, écrits ici ou là bas. bonne journée à vous et vos lecteurs, dont je suis désormais, et merci!

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