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Saga de Tonino Benacquista


Auteur: Tonino Benacquista

Titre: Saga

Edition: Folio/( février 2006/ 439pages)

Quatrième de couverture: « Nous étions quatre : Louis avait usé sa vie à Cinecittà, Jérome voulait conquérir Hollywood, Mathilde avait écrit en vain trente-deux romans d’amour, et moi, Marco, j’aurais fait n’importe quoi – mais n’importe quoi – pour devenir scénariste. Même écrire un feuilleton que personne ne verrait jamais. « Saga », c’était le titre. »

Comme j’ai pu le dire précédemment, j’ai beaucoup de sympathie pour Benacquista. Sa tête ronde et ses cheveux qui pointent vers la moitié du front ont quelque chose de l’élève Ducobu.

C’est ma troisième lecture de cet auteur, et j’apprécie beaucoup son univers chargé d’humour et riche de rebondissements.

Dans Saga, Benacquista sonde l’âme humaine, et ses capacités à prendre ses responsabilités, et ce à travers le métier de scénariste, et toutes ses déclinaisons et applications possibles. L’auteur, également scénariste, (récompensé d’un césar) connait bien son boulot. Les rebondissements tant ils sont à chaque fois inattendus, tombent ou flirtent parfois avec la caricature, mais ne m’a pas empêché de prendre beaucoup de plaisir à la lecture.

Les quatre personnages principaux touchent chacun à sa spécialité. L’amour, l’action, la surenchère et l’inflation ou simplement la psychanalyse de inconsciente de sa propre vie, tant de techniques scenaristiques dont l’utilisation en groupe apporte une dimension universelle à une série destinée à n’être regardé que par trois insomniaques, mais attire dans son sillage 20 millions de personnes.

J’ai beaucoup aimé ce rapport qu’a le personnage de Marco, le narrateur, avec Dieu. Se prenant d’abord pour Lui, il prend plaisir à Lui accorder un rôle dans son scénario, de Ce dernier n’a pas eu le sens de l’humour escompté, et Marco a dû essuyé (mal) le revers. J’ai aussi apprécié le personnage de Tristan, le frère de Jérôme, malade et souffrant de handicap, présent comme un fantôme le plus souvent, mais intervenant de manière ponctuelle, piquante et souvent pertinente. Une partie de ses dialogues, sobre et aussi simple que « tu m’aideras à ouvrir la porte », semble être un clin d’œil ou un hommage rendu de manière discrète et subtile à je ne sais qui! Un proche ou un ami, car la maladie dont souffre Tristan est invalidante et marquante, de part son évolution progressive et inéluctablement fatale.

Une lecture très amusante donc, je lirais Tonino Benacquista autant que je le trouverais, avec beaucoup de plaisir.

Je remercie Cathy pour l’envoi de cet exemplaire, et pour son amitiés.

Tonino Benacquista est un aureur français d’origine italienne, né en 1961 à Choisy-le-Roi dans le Val-de-Marne, banlieue sud de Paris. Il surtout connu pour ses romans Saga (Gallimard, 1997), Malavita (Gallimard, 2004), ainsi que pour le film Sur mes lèvres (scénario co-écrit avec Jacques Audiard, 2001) et De battre mon cœur s’est arrêté (scénario co-écrit avec Jacques Audiard, 2005).

Ce roman a été lu dans le cadre de la découverte mensuelle de chez Pimprenelle, pour le mois de septembre.

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3 Réponses

  1. je l’ai lu il y a longtemps, je ne m’en souviens qu’à moitié mais le souvenir qui m’en reste est excellent! Le livre porte bien son nom 😉

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  2. bonjour!
    permettez moi juste de vous faire une petite remarque , concernant la dernière phrase que vous avez écrite je vois que vous vous êtes trompé en écrivant lirais et trouverais ça s’écrit sans « s » .
    et puis je suis tout à fait d’accord avec vous, le livre est excellent cela fait un peu plus d’un an que je l’ai lu et j’en garde un très bon souvenir.
    longue vie au blog….

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    • Chère Elodie,
      Je ne lis pas tout les livers que je veux, mais seulement ceux que je trouve. Je vis dans pays où le fonctionnement des librairies est archaïques. La censure politique aidant…
      Ce S exprime le conditionnel. Car si je ne trouve pas ces livres, je ne pourrais les lire.
      Merci pour l’intérêt que tu portes à mon modeste travail!
      Mes sincères amitiés!

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